Pouvoir citoyen, répartition, gouvernance, monnaie libre

Vendredi 23/11/2018 de 18h à 19h20 (durée 1h20)

Publics :

Destiné à être accessible au plus grand nombre, sans connaissances spécifiques. Jeunes et adultes.

Résumé :

Contexte

Chacun déplore les innombrables mauvaises décisions que prennent tous les jours nos prétendus « représentants », les « élus », en faveur de qui nous abdiquons régulièrement toute notre souveraineté, en acceptant d’élire (des maîtres) plutôt que d’exiger de voter (les lois).

Notre impuissance politique vient de notre incapacité à écrire nous-mêmes la puissance politique qui nous manque : c’est dans la constitution que les citoyens sont (discrètement mais complètement) tenus à l’écart des décisions communes (par les professionnels de la politique autoproclamés constituants), et pourtant les citoyens renoncent obstinément à écrire la constitution. Si on veut une vraie démocratie, il faudra apprendre à l’instituer nous-mêmes, en personne. C’est notre cause commune : ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir.

Coeur de sujet

Dans nos ateliers constituants populaires, le thème le plus important est celui de la souveraineté monétaire : personne n’est le souverain politique s’il n’est pas aussi (et d’abord) le souverain monétaire, s’il n’a pas les moyens monétaires de financer lui-même ses décisions. Une des sources de l’impuissance populaire actuelle est précisément l’abandon de la création monétaire aux banquiers privés.

Je vous propose ici de réfléchir aux meilleures alternatives monétaires, notamment la monnaie libre et la monnaie chartale, qui nous permettront de nous émanciper vraiment des plus riches du moment. Il s’agit, à la fois (en articulant ces deux idées nouvelles) de créer et répartir équitablement les signes monétaires (monnaie libre), et de permettre une vraie régulation commune des troubles monétaires : inflation et chômage (monnaie chartale).